Articles introducteurs

Rédactrice en cheffe : Jasmine RIVILLON

Journalistes : Marie CREACH et Manoah KENNA

 

Article 1 :

The nuclear bomb was first developed during The Manhattan project in the USA early 1945. After its first threat against Russia July 45, the Americans finally used it against Japan at the end of World War Two in August 45. For this reason, the United Nations decided to prevent nuclear warfare to happen again by stopping its production. The Cold War started between Russia and USA knowing that Russia built its first nuclear bomb in 1949. After many tests, the UK, France and China built their first Nuclear bombs in 1952, 1960 and 1964. Various treaties tried to stop nuclear armaments in the late 60s, finally in 1990, a reduction of weapons was reached.
Up until now, having world leaders understanding the consequences of Nuclear damages allowed us to maintain peace.
The ruler of North Korea, Kim Jong-Un has said in the past that he wouldn't start a nuclear war but his actions over the last year are becoming more and more radical.
This has become a major conflict since President of the USA, Donald Trump disagrees with North Korea Nuclear testing. Both countries are now threatening each other. President Trump tweeted that America would "totally destroy" North Korea if pushed.
At the moment, only words have been fired. But there is growing concern that these words will lead to Nuclear War.

TRADUCTION :

La bombe nucléaire a été premièrement développée lors du projet Manhattan dans les États-Unis des années 40. Après sa première menace contre la Russie en juillet 45, les américains l’ont finalement utilisée contre le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour cette raison, les Nations-Unies ont décidé d’empêcher la guerre nucléaire en arrêtant sa production. La Guerre Froide a commencé entre la Russie et les USA sous prétexte que la Russie était entrain de construire sa première bombe nucléaire en 1949.
Après bien des essais, le Royaume-Uni, la France et la Chine ont construit leurs premières bombes nucléaires en 1952, 1960, et 1964. Un grand nombre de traités ont tenté de stopper les armements nucléaires à la fin des années 60 mais c’est seulement en 1990 qu’on observe une réduction des armes.
Jusqu’ici, nos dirigeants conscients des conséquences des dégâts nucléaires, les populations pouvaient rester en paix.
Le chef d’État de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, avait dit qu’il ne commencerait pas de guerre nucléaire mais ses actions de l’an dernier deviennent de plus en plus radicales.
C’est maintenant devenu un conflit majeur depuis que le président des USA, Donald Trump est en désaccord avec les essais nucléaires de la Corée du Nord. Les deux pays se menacent désormais l’un l’autre. Le Président Donald Trump a tweeté que l’Amérique « détruirait complètement » la Corée du Nord s’ils abusaient.
À l’heure actuelle, seulement les mots ont attaqué. Mais il se pourrait bien que ces mots conduisent à une guerre nucléaire.

 

Article 2 :

Es gibt in der Welt die große Frage der Atomwaffen, besonders mit dem Friedensnobelpreis 2017, der im Oktober, den 6. stattfand, der gegen alle Atomwaffen in der Welt ist. Sie möchten die Atomwaffen in allen Ländern reduzieren und wenn möglich verbieten.
Wir wissen alle, dass Nordkorea wie im Kalten Krieg mit den USA ist. Nordkorea versucht regelmäßig, Raketen über Japan in Richtung USA zu schießen.
Man kann sich fragen, ob es ein Atomrisiko gibt.
Es gibt also heutzutage “nur” neun Länder in der Welt, die Atomwaffen besitzen, unter ihnen die USA. Aber Kim Jong-Un, der nordkoreanische Diktator, hat Anfang September gesagt, dass er fast die Atomwaffe hatte. Deswegen hat die UNO große Angst, weil Nordkorea nicht erlaubt ist, die Atomwaffe zu haben. Trump, der Präsident der USA, hat also in einer UNO-Konferenz “beantwortet” und hat gesagt, dass er Nordkorea vernichten wird, wenn sie weiter versuchen, Raketen zu schießen.
Dieser Kampf zwischen diesen beiden Ländern dauert seit dem Zweiten Weltkrieg im Jahre 1945, als Korea in zwei Teile geteilt war. Nach dem Koreakrieg, der 1953 endete, waren Nordkorea mit der UdSSR und Südkorea mit den USA verbunden. Die USA setzen heute noch ein bisschen Kontrolle in Südkorea ein.
Deswegen sind sie jetzt wie im Krieg und die ganze Welt hat Angst, weil die beiden Länder militärische Mächte sind und man fast nichts über Nordkorea und seine Waffen weiß.
Die Atomwaffe ist also ganz aktuell, und stellt wegen des Kampfes zwischen USA und Nordkorea und für die Weltsicherheit ein Problem dar.

 

TRADUCTION :

Il y a dans le monde la question de l’arme nucléaire, en particulier avec le Prix Nobel de la Paix de 2017, qui a eu lieu le 6 octobre, qui s’opposait à toutes les armes nucléaires dans le monde. Ils aimeraient réduire et si possible interdire l’arme nucléaire dans tous les pays.
Nous savons tous que la Corée du Nord est comme en Guerre froide avec les États-Unis. La Corée du Nord essaie régulièrement d’envoyer des fusées au-dessus du Japon en direction des USA.
On peut se poser la question de s’il y a un risque nucléaire ou non.
Il y a donc de nos jours seulement 9 pays dans le monde qui possèdent l’arme nucléaire, dont les États-Unis. Mais Kim Jong-Un, le dictateur nord-coréen, a dit début septembre qu’il possédait presque l’arme nucléaire. Par conséquent, l’ONU a vraiment peur parce que la Corée du Nord n’est pas autorisée à avoir l’arme nucléaire. Trump, le président des États-Unis, a donc répondu lors d’une conférence à l’ONU et a dit que la Corée du Nord serait détruite s’ils continuaient de tenter des tirs de fusées au-dessus des USA.
Ce combat entre ces deux pays dure depuis la Deuxième Guerre mondiale de 1945, lorsque la Corée était divisée en deux parties. Après la guerre de Corée, qui s’est achevée en 1953, la Corée du Nord était du côté de l’URSS tandis que la Corée du Sud était du côté des États-Unis. Les USA exercent aujourd’hui encore un peu de leur pouvoir sur la Corée du Sud.
Ainsi, ils sont maintenant presque en guerre et le monde entier s’inquiète parce que les deux pays sont des puissances militaires et parce qu’on ne sait presque rien de la Corée du Nord et de ses armes.
L’arme nucléaire est donc bien actuelle et représente un problème pour la sécurité mondiale à cause du combat entre les USA et la Corée du Nord.

Pays présents :

Afrique du Sud : David MOLLAOGLU

Allemagne : Lena KOVALSKY

Belgique : Gabriel MILLET

Canada : Nathan AMBOULOU

Corée du Nord : Simon OUVRARD

Etats-Unis : Nina CASTAGNET et Matteo CARADOT

France : Yaanua CORNUDET

Inde : Maxime GISINGER

Iran : Iliane EL DHIMINE

Israël : Fatoumata FATY

Japon : Victor CARLIER

Pays-Bas : Oscar POISSON

Russie : Adèle MAURUS

République populaire de Chine : Thomas MAKHLOUF

Royaume-Uni : Félix STEPHENS

Turquie : Lidia RADENKOVIC

Ukraine : Lola MENGUY

Lobbies présents :

CEA : Nour BOCQUET et Baptiste COLMEL

GreenPeace : Luna ARIJON et Célia AUBRY

Résolution finale

Comité : Assemblée du MrMun

Thème traité : Faut-il laisser proliférer l’armement nucléaire ?

Porte-parole : MrMUN

Membres signataires : France, Etats-Unis, Belgique, Canada, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Allemagne

 

La communauté internationale :

 

1. Exige, des pays possédant des centrales nucléaires à risque de les fermer au plus vite.

 

2. Convie, les Nations-Unies à former un groupe d’inspecteurs surveillant la procédure de démantèlement dans les pays concernés.

 

3. Demande, aux pays concernés par cette procédure de conserver dans un premier temps la quantité de métaux rares - pour sûr non négligeable - tout en :

a) Investissant, une partie dans la recherche scientifique fondamentale, appliquée et de développement du pays.

b) Incitant, par le biais de la vente ou de la sédition, la recherche scientifique sur le nucléaire civil dans les pays en manque de ces ressources pour démarrer la transition écologique.

 

4. Recommande de fixer un quota, reparti en fonction de l’ordre des puissances lors de la ratification du TNP, pour l’armement nucléaire en :

a) Respectant le TNP, en prenant des sanctions à l’encontre :

i. des pays non-membre du TNP qui tentent de développer leur armement,

ii. des puissances du TNP ne respectant pas ce traité

 

5. Exhorte, la Corée du Nord à changer dans les plus brefs délais de régime afin de :

a) Contrôler le nucléaire

b) Instaurer une démocratie

 

6. Sollicite, le regard constant de l’ONU sur les transactions entre les pays.

Comptes rendus des débats

Version 1 :

    Lors de cette première assemblée du MRMUN 2017-2018, le débat du jour concernait l’armement nucléaire et son utilisation. Dix-neuf délégations se sont réunit pour trouver un arrangement à ce sujet.

    La France était la première nation à donner son opinion générale à ce sujet. Elle rappelle que l’armement nucléaire n’est pas la bonne solution pour une planète pérenne. Elle précise qu’elle avait négocié avec l’Iraq un accord de paix. Puis Israël prend la parole pour annoncer que son pays a besoin de la bombe nucléaire pour se défendre face à la Palestine. Cette dernière, depuis la création du pays, terrorise les familles israéliennes. Le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) ainsi que l’Iran appuient l’argument de la France. Le CEA ajoute que la Chine et la Corée du Nord devraient être sanctionnées.

    La résolution de la Belgique, qui a obtenu plusieurs signatures pendant la phase de lobbying, est alors mise en examen. Cette résolution propose un changement de régime en Corée du Nord comme solution au nucléaire. Le représentant belge répond à la Russie et à l’Iran en proposant l’arrêt du commerce de ce pays avec la Chine. La Corée du Nord se positionne en défaveur et annonce que ce n’est pas la solution adéquate pour son peuple. La Belgique répond instantanément que le gouvernement de la Corée du Nord ne laisse pas le choix aux civils de donner leur avis. Elle propose plutôt d’instaurer une démocratie dans ce pays sans menace pour le peuple. Greenpeace intervient et annonce que cela a déjà été tenté et que cela pourrait entraîner une nouvelle guerre. Avec un total de neuf voix en faveur de la résolution et dix voix contre, celle-ci n’a finalement pas été acceptée.

    Puis c’est au tour du Canada de s’exprimer. Il incite à surveiller les pays qui veulent utiliser le nucléaire et à diminuer tout armement. Les États-Unis affirment en avoir besoin pour se défendre. Ils sont rappelés à l’ordre par le Canada qui explique que tout le monde a maintenant des bombes et que cela va se terminer par une « pluie de bombes ».

    L’amendement de Greenpeace qui consiste à réduire les centrales nucléaires au plus vite est votée favorablement. L’amendement du CEA contre la clause qui veut investir une partie de l’économie dans la recherche fondamentale, est voté défavorablement. Le vote général pour la clause du Canada est de douze voix pour et sept contre. Pour finir la clause des États-Unis recommande de fixer un quota pour l’armement nucléaire, réparti en fonction de l’ordre des puissances lors de la ratification du TNP (Traité de Non-Prolifération de l’arme nucléaire). Sans aucune intervention, la clause passe à l’amiable.

     Le vote de la résolution entière est de treize voix pour, trois contre et trois abstentions. Cette dernière passe suite à une belle collaboration entre les pays représentés. Cela est de bon augure pour la saison 2017-2018.

Manoah KENNA

 

 

Version 2 :

    Lors de cette première réunion du MrMUN 2017-2018, l’assemblée a débattu sur la prolifération de l’armement nucléaire dans le monde.

La délégation française a ouvert la séance avec un discours de politique générale dans lequel elle a insisté sur sa transparence quant à l’armement nucléaire français. La délégation a également rappelé que le pays avait signé le traité d’interdiction de l’armement nucléaire. L’assemblée a ensuite entendu la délégation d’Israël, rappelant la vulnérabilité de l’état qui est une cible de conflits depuis sa création en mai 1948. Quant à elle, la délégation iranienne a décrété encourager la coopération de chaque pays concerné par le traité de non-prolifération de l’arme nucléaire. Le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) a également parlé de ce traité lors de son discours, en ajoutant cependant que les pays frontaliers de la Corée du Nord, de l’Israël et de l’Iran n’avaient pas assez de poids ni de moyens face à ces pays détenant une arme nucléaire illégalement. La délégation pakistanaise a affirmé avoir été obligé de se procurer cette arme suite aux nombreuses guerres opposant l’Inde et le Pakistan, causant ainsi de nombreux morts.

    La première clause débattue a été proposée par la Belgique. Celle-ci visait à contrôler l’armement nucléaire de la Corée du Nord et à y instaurer une démocratie. Le Royaume-Uni, soutenu par la Russie, a souhaité instaurer cette démocratie pacifiquement, sans sanction économique, qui ne constitue de toutes façons plus de menace pour le pays. Les arguments de Greenpeace, qui a part de son inquiétude si le pacifisme venait à échouer, ont été convaincants puisque l’amendement n’a pas été retenu. La résolution a, quant à elle, été votée favorablement par l’assemblée.

    C’est la délégation canadienne qui a ensuite proposée une clause sollicitant l’ONU directement dans le contrôle de l’armement nucléaire. Il s’agissait concrètement de désigner des inspecteurs surveillant régulièrement la procédure de démantèlement de l’armement nucléaire. Greenpeace a presque immédiatement réagi, demandant la fermeture des centrales à risque, amendement retenu par une majorité de délégations.

    La clause a été votée par de nombreuses délégations et a ainsi été ajoutée à la résolution finale.

Les États-Unis ont clôt le débat en proposant une clause visant un respect mondial du traité de non-prolifération et proposant des sanctions aux pays non-membres et expérimentant l’arme nucléaire, ainsi qu’aux pays signataires du traité mais ne le respectant pas. Malgré quelques débats houleux entre les États-Unis et le Canada sur le contrôle total américain, cette clause a été retenue par l’assemblée.

    Avec un total de treize voix en sa faveur, la résolution finale a été retenue, clôturant la séance et annonçant une saison 2017-2018 sous le signe de la coopération.

Marie CREACH