Article introducteur

Zeitung im Mai 1986

 

    Die Behauptung scheint berühmter zu werden: Am 26. April 1986 ist wenn nicht eine Katastrophe, ein radioaktives Problem geschehen. 3 Tage brauchte die schwedische Regierung, um eine anormale Radioaktivitätsrate beizumessen und die anderen westlichen Länder zu warnen. Seitdem ist die Debatte im ganzen Europa das Gleiche: Existiert ein bestimmtes Risiko im jedem Land oder nur in Einzigen? Hat der Eiserne Vorhang nicht verhindert, die wichtigsten Informationen zu vermitteln und die westlichen Länder zu warnen? So viele Fragen, die im Rahmen des Kalten Krieges schwierig zu beantworten sind.

    Zwar sind Alpha, Beta und Gamma-Strahlungen im Luft. Aber wie kann die Bevölkerung die Risiken dieser unsichtbaren Phänomenen wahrhaben, wenn die Staaten schweigen? Während West-Deutschland strenge Sicherheitsbestimmungen durchführt, und nicht mehr essbare beurteilte Produkte aus dem Osten verbietet, scheint die DDR eher glücklich zu sein: Für das erste Mal haben die Geschäfte große Quantitäten zu bieten, sodass der Staat entscheidet hat, diese Produkten in der Mensa unseren Kindern zu servieren. Die sowjetische Union wirkt auch sehr ruhig die Nachricht zu behandeln und nennt Tschernobyl einen »nuklearen Schaden«.

    Eine schöne Litotes, die auch in Frankreich erschienen ist: Der Wetterbericht am 29. April erwähnte das sogenannte Azorenhoch, das wunderbarerweise das französische Gebiet verschont hätte. Auffällig, wie der dank Marie Curie und Becquerel Stubenwagen der Kernenergie von der radioaktiven Wolke nicht erreichtet wird. Auffällig auch, dass der größte Kernpark Europas das einzige Land ist, das diese Katastrophe nicht seriös wahrgenommen hat.

    Die UNO bleibt also die einzige Hoffnung, um radikale Maßnahmen für die ganze Welt zu nehmen. Heute ist vielleicht unsere einzige Chance, die Sicherheit und Gesundheit unserer Kinder nachhaltig zu bewahren.

Danke für eure Aufmerksamkeit.

 

TRADUCTION :

Journal de mai 1986

 

    Cette affirmation semble prendre de plus en plus d’ampleur : Le 26 avril 1986 s’est produit sinon une catastrophe, un problème nucléaire. Il a fallu 3 jours aux autorités suédoises pour mesurer un taux anormal de radioactivité et pour prévenir les autres pays de l’ouest. Depuis, le débat est le même dans l’Europe entière : existe-t-il un certain risque dans chaque pays ou simplement dans quelques-uns ? Le Rideau de Fer n’aurait-il pas empêcher de divulguer les informations les plus importantes et de prévenir les pays de l’Ouest ? Tant de questions difficiles à combler dans le cadre de la Guerre froide.

    Certes, des rayons alpha, béta et gamma sont dans l’air. Mais comment la population peut-elle au courant des risques de ces phénomènes invisibles, si les états se taisent ? Tandis que l’Allemagne de l’Ouest applique des mesures strictes et interdit certains produits jugés non comestibles venant de l’Est, la RDA paraît plutôt contente : les commerçants, pour la première fois, ont de grandes quantités à offrir aux clients, à tel point que l’État a décidé de servir ces produits à la cantine à nos enfants. L’Union soviétique semble aussi gérer la nouvelle avec le plus grand calme et nomme Tchernobyl une «avarie nucléaire ».

    Une belle litote qui est aussi parue en France : la météo du 29 avril mentionne l’anticyclone des Açores qui aurait miraculeusement épargné le territoire français. Intéressant comme le berceau de l’énergie atomique (grâce à Marie Curie et Becquerel) ne se laisse pas atteindre par le nuage radioactif. Étonnant aussi que le plus grand parc nucléaire d’Europe soit le seul pays qui ne prenne pas la catastrophe au sérieux.

    L’ONU reste donc la seule espérance pour prendre des mesures radicales pour le monde entier. Aujourd’hui est peut-être notre seule chance de protéger et garder la santé et la sécurité de nos enfants durablement.

Merci pour votre attention.

 

Jasmine RIVILLON

Pays/Fédération présent.e.s :

Autriche : Victor

Belgique : Manoah

Chine : David

Espagne : Lidia

Etats-Unis d'Amérique : Yaanua

Fédération de la Lettonie : Oscar

Fédération de la République Socialiste Soviétique d'Ukraine

Finlande : Simon

France : Nour

Italie : Gabriel

Japon : Iliane

Pays-Bas : Lena

RDA : Nathan

RFA : Nina

Royaume-Unis : Luna

Suède : Matteo

Suisse : Célia

Turquie : Kenza

URSS : Mateo

Lobbies présents :

AIEA : Lola

Greenpeace : Baptiste

OMS : Fatoumata

PNUD : Adèle

SCPRI : Félix

Résolution finale

Comité : Assemblée du MrMun

Thème traité : Faut-il laisser proliférer l’armement nucléaire ?

Porte-parole : MrMUN

Membres signataires : France, USA, Royaume-Unis, Suède

 

 

Alarmée par la situation en URSS, la délégation du MUN :

 

1. Réaffirme, la nécessité d'une circulation fluide des informations au niveau mondial pour garantir la sécurité de la population face au nucléaire, en :

a) Favorisant la divulgation des données scientifiques sur la radioactivité ;

i. Par la mise en place d'une communauté internationale scientifiques, incluant les lobbies, qui effectueront des relevés partout dans le monde,

b) Sanctionnant tout type de censure par les gouvernements mettant la santé publique en péril

 

2. Affirme, son désir d’aider les populations victimes en :

a) Créant un organisme supranational : le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) qui permettrait de venir en aide aux peuples touchés et à les aider à se développer par la suite.

 

3. Presse, les Nations Unies et les pays qui le composent à ne pas seulement s’informer mais à agir pour que cela ne se reproduise plus en :

a) Investissant plus d’argent dans le développement des énergies renouvelables permettant ainsi une alternative aux nucléaires ainsi qu’un meilleur environnement pour la planète en :

i. Consacrant une partie de son fond à la recherche nucléaire dans le développement des énergies renouvelables.

b) Ordonnant la surveillance rapprochée voire le démantèlement de certains sites nucléaires en :

i. Développant des lois plus strictes à son encontre ainsi qu'à un programme de financement pour tous les pays le demandant

 

4. Exige, de la délégation de l’URSS qu’elle dédommage économiquement toutes les ressources qui ont dû être déployées (dont la délégation autrichienne)

 

5. Recommande, aux pays tels que la délégation de l’URSS de se désarmer du nucléaire pour éviter ce type de catastrophe qui peuvent entraîner de très lourdes conséquences.

 

6. Espère, la contribution des pays membres ayant la capacité d’apporter de l’aide financière, sanitaire par le biais d’un organisme supranational indépendant de l’URSS en :

a)Transférant de l’argent,

b) Mettant en place des centres de soins

 

7. Déplore, une trop grande utilisation du nucléaire par certains pays

 

8. Propose, d’instaurer un système de sanctions plus strict à l’égard des pays utilisant excessivement l’énergie nucléaire en :

a) Fermant certaines centrales nucléaires jugées dangereuses

 

9. Encourage, le développement de nouveaux moyens pour produire de l’énergie de façon plus respectueuse de environnement en :

a) Encourageant la production d’énergies renouvelables.

b) Comptant sur une politique européenne soudée afin de :

i. faciliter la création d’emplois et la mobilisation de chercheurs, d’universités, de travailleurs

ii. encourager des jeunes entreprises innovantes dans ce secteur.

 

10. Attend, toute aide de la part des Nations Unies