Pays présents :

Allemagne : Manoah

Arabie Saoudite : Kenza

Argentine : Simon

Arménie : Célia

Birmanie : Nour

Canada : Nathan

Chine : Oscar

Érythrée : Gabriel

Espagne : Maxime

Etats-Unis : Iliane

France : Luna

Iran : Yaanua

Israël : Félix

Nigeria : Lola

Pologne : David

Royaume-Uni : Fatoumata

Rwanda : Jasmine

Somalie : Mateo

Suisse : Thomas

Syrie : Baptiste

Turquie : Lidia

Lobbies présents :

Amnesty International : Kahina

Ku KLux Klan : Adèle

LGBT+ : Victor

Résolution finale

Comité : Assemblée du MrMun

Thème traité : Faut-il laisser proliférer l’armement nucléaire ?

Porte-parole : MrMUN

Membres signataires : Etats-Unis, Syrie, Érythrée, Birmanie, Arménie, Nigeria

 

La délégation du MrMUN,

 

1. Appelle, toutes les nations ici présentes à s’informer en profondeur sur la complexité de la situation et des difficultés à garantir la bonne exécution des lois de 1992 sur le droit des minorités et à :

a) Ne pas prendre de décision sans avoir analysé le problème sous tous ses angles.

 

2. Recommande la mise en place de sanctions contre toutes minorités remettant en cause la paix du pays où elle se trouve en conséquence des actions suivantes :

a) Sanctionnant :

i. la possession d’armes illégales par un quelconque groupe se revendiquant d'une minorité

ii. les pays leur vendant ces armes

iii. la remise en cause de l’autorité d’un gouvernement ou d’une décision porté sur l’intégration et le droit des minorités par ces derniers

b) Laissant au gouvernement en question la responsabilité de décider de ces dites sanctions

 

3. Propose d’établir une définition claire du mot « minorité » en :

a) Respectant la définition du droit international :

i. « Un groupement de personnes liées entre elles par des affinités religieuses, linguistiques, ethniques, politiques» ;

ii. « Ce groupement est englobé dans une population plus importante d’un État de langue, d’ethnie, de religion, de politique différente »

 

4. Insiste sur le fait que chaque gouvernement doit veiller à faire respecter le droit moral de ces minorités en :

a) Laissant jouir les minorités de leur propre culture ;

b) Laissant les minorités professer et pratiquer leur religion ;

c) Laissant les minorités utiliser leur propre langue ;

d) Laissant libres les minorités de quitter tout pays, y compris le leur, et de retourner dans leur pays

 

5. Décide de rester préoccupée par la question.

Comptes rendus des débats

Lors de cette troisième réunion du MrMUN 2017-2018, l’assemblée a débattu sur les droits des minorités dans le monde.

 

La délégation nigérienne a ouvert la séance avec un discours de politique générale, insistant sur l’importance de la lutte contre Boko Haram, qui s’avère être une lutte mondiale. La Chine a ensuite succédé au Nigeria, en rappelant que l’égalité est la base d’une société comme la sienne, ce depuis Mao. La délégation du Royaume-Uni a elle remercié tous les états et délégations présentes. Le pays a dénoncé la ségrégation et la discrimination subites par les minorités, et a réclamé l’aide de puissants ONG pour faire valoir leurs droits.

    La première clause entendue a été proposée par la Belgique. Celle-ci recommande la mise en place de sanctions contre chaque action remettant en cause la paix, comme la vente illégale d’armes. La Birmanie a soutenu cette partie de la clause, dénonçant de trop nombreuses attaques terroristes dont les armes ont été financées par des pays faussement paisibles. Cette clause a, grâce aux arguments de la Birmanie, été votée favorablement par l’assemblée.

    C’est la délégation allemande qui a ensuite proposé une clause sollicitant chaque état à accueillir plus de migrants sur leurs terres, et laisser jouir ces minorités de leurs libertés. Le Ku Klux Klan a immédiatement signalé que si l’Allemagne accueillait des migrants, c’est qu’elle en avait pris la décision. Ainsi le Rwanda a souhaité un accueil massif de migrants uniquement dans des pays développés ; certains pays sont en effet trop peuplé pour accueillir décemment de nouvelles populations. Cet amendement a été retenu par l’assemblée, contrairement à la clause entière qui, selon Israël, représente « une véritable perte de temps d’aider des migrants ».

    La Birmanie a clôt le débat avec une clause controversée par l’assemblée ; cette dernière visait à définir clairement le mot « minorité », jugé trop vague par la totalité des délégations présentes, mais également à veiller au droits des minorités de posséder leur propre culture ainsi que leur propre langue et religion. L’Espagne s’est aussitôt renseignée quant à la position des Rohingyas vis-à-vis de ces droits. Sans répondre à la question la délégation birmane a simplement demandé ce qu’il en était de la Catalogne, et a ainsi clôt le débat. L’association LGBT+ a souhaité ajouter aux droits la liberté de l’orientation sexuelle et du genre, amendement qui a suscité une vague d’indignation auprès de certaines délégations présentes. Selon l’Israël, la Russie et le Ku Klux Klan, la revendication publique de certaines orientations peut choquer les populations. De plus, si cet amendement « déviant et vicieux » était retenu, cela entraînerait le monde à sa perte ; l’Arabie Saoudite a ainsi demandé la lapidation des homosexuels. Malgré une Allemagne libre et engagée à voter ces droits, l’influence religieuse a dominé l’assemblée et cet amendement a été refusé. Enfin, la Syrie a souhaité éradiquer toute minorité ainsi que leurs droits, estimant que ces opérations étaient nécessaires pour maintenir l’ordre dans le monde. Cet amendement ayant tout de même obtenu cinq votes en sa faveur a été rejeté rapidement par l’assemblée. La clause s’est elle vue ajoutée à la résolution finale.

 

    Avec un total de treize voix en sa faveur, la résolution finale a été retenue, clôturant la séance et annonçant un combat toujours actuel pour les minorités et leurs droits.

Marie CREACH